C'est durant les années 50 et 60 que l'industrie britanique de la moto atteignit son apogée. Tous ces facteurs contribuèrent à l'augmentation constante de la clientèle du Ace.
En effet, durant les premières années du Rock 'n Roll, les "tubes" populaires ne tounaient pas à la radio et les seuls endroits où on pouvait les entendre étaient là où il y avait un "juke box". Ces deux phénomènes en émergence qu'étaient la moto et le Rock 'n Roll donnèrent naissance aux légendaires "record races", expression qui signifie "courses contre le disque". Le jeu consistait à faire jouer un 45 tours dans un juke box, à sauter sur sa moto et à parcourir un certain trajet avant que la chanson soit terminée.
Les années 50 et 60 constituèrent une époque particuliaire dans l'histoire de la moto en Angleterre, quand des hordes de jeunes, vêtus d'une veste de cuir noire se rassenblaient le soir en des endroits comme le Ace Café pour voir quelle moto était le plus rapide. Ces jeunes se désignaient comme des "rockers" et ils faisaient la loi sur les routes.
Certain soirs, on a dénombré jusqu'à 300 motos sur le stationnement du Ace Café. Les motard avaient l'habitude de s'asseoir sur un petit muret en face du Café en attendant que le trafic diminue. Lorsque le trafic avait suffisamment diminué, les courses débutaient afin de déterminer la moto la plus rapide Le trajet à partir du Ace Café représentait une distance de 3 milles et demi. En sortant du stationnement, il fallait tourner à gauche pour prendre la route circulaire. Le candidat passait sous une série de viaducs avant de parvenir aux feux de circulation à Stonebridge Park. Après avoir jeté un coup d'oeil de chaque côté, il fallait brûler les feux rouges pour se coucher ensuite sur leur réservoir d'essence afin d'atteindre la plus grande vitesse possible. Généralement, on atteignait 90 milles à l'heure dans la grande courbe qui conduisait à une montée marquant l'entrée d'un pont de fer. À la sortie du pont à une vitesse d'environ 80 milles à l'heure, il fallait appliquer les freins énergiquement pour négocier la prochaine courbe à gauche qui devenait de plus en plus accentuée. Venait ensuite une légère courbe sur la droite conduisant à un rond-point marquant le milieu du trajet. Le candidat devait alors faire demi-tour et revenir sur ses pas. Souvent, un témoin se tenait au rond-point pour vérifier que le condidat n'emprunte pas un raccourci. C'est comme cela qu'est née l'expression "café racer".
Quelle leçon de culture Monsieur ! Pour cet été, si c'est comme prévu... nous on sera de l'autre coté de Royan. Ils font des bungalow à 8 à Saint Marc ?
C'est durant les années 50 et 60 que l'industrie britanique de la moto atteignit son apogée. Tous ces facteurs contribuèrent à l'augmentation constante de la clientèle du Ace.
RépondreSupprimerEn effet, durant les premières années du Rock 'n Roll, les "tubes" populaires ne tounaient pas à la radio et les seuls endroits où on pouvait les entendre étaient là où il y avait un "juke box". Ces deux phénomènes en émergence qu'étaient la moto et le Rock 'n Roll donnèrent naissance aux légendaires "record races", expression qui signifie "courses contre le disque". Le jeu consistait à faire jouer un 45 tours dans un juke box, à sauter sur sa moto et à parcourir un certain trajet avant que la chanson soit terminée.
Les années 50 et 60 constituèrent une époque particuliaire dans l'histoire de la moto en Angleterre, quand des hordes de jeunes, vêtus d'une veste de cuir noire se rassenblaient le soir en des endroits comme le Ace Café pour voir quelle moto était le plus rapide. Ces jeunes se désignaient comme des "rockers" et ils faisaient la loi sur les routes.
Certain soirs, on a dénombré jusqu'à 300 motos sur le stationnement du Ace Café. Les motard avaient l'habitude de s'asseoir sur un petit muret en face du Café en attendant que le trafic diminue. Lorsque le trafic avait suffisamment diminué, les courses débutaient afin de déterminer la moto la plus rapide
Le trajet à partir du Ace Café représentait une distance de 3 milles et demi. En sortant du stationnement, il fallait tourner à gauche pour prendre la route circulaire. Le candidat passait sous une série de viaducs avant de parvenir aux feux de circulation à Stonebridge Park. Après avoir jeté un coup d'oeil de chaque côté, il fallait brûler les feux rouges pour se coucher ensuite sur leur réservoir d'essence afin d'atteindre la plus grande vitesse possible. Généralement, on atteignait 90 milles à l'heure dans la grande courbe qui conduisait à une montée marquant l'entrée d'un pont de fer.
À la sortie du pont à une vitesse d'environ 80 milles à l'heure, il fallait appliquer les freins énergiquement pour négocier la prochaine courbe à gauche qui devenait de plus en plus accentuée. Venait ensuite une légère courbe sur la droite conduisant à un rond-point marquant le milieu du trajet. Le candidat devait alors faire demi-tour et revenir sur ses pas. Souvent, un témoin se tenait au rond-point pour vérifier que le condidat n'emprunte pas un raccourci. C'est comme cela qu'est née l'expression "café racer".
Alors qu'à la Mouette, avec Pierrot, vers 1h00, on mettait la moto dans le garage, avec celle du patron! et on retournait boire un coup !
RépondreSupprimeron verra ça cet été ...
RépondreSupprimerla reservation part demain pour le camping de st Nic pour les deux dernieres semaines de juillet
Quelle leçon de culture Monsieur !
RépondreSupprimerPour cet été, si c'est comme prévu... nous on sera de l'autre coté de Royan. Ils font des bungalow à 8 à Saint Marc ?
C'est con, je ne me souviens plus comment on faisait pour rentrer du "Saint-Christophe"... la mémoire et le picon ne font pas bon usage !
RépondreSupprimermeme si j'ose à peine l'ecrire c'est st Nic ... 6 par bungalow il me semble ...
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