lundi 12 novembre 2018

il est kolossalle

vas falloir que je révise mon dictionnaire de qualificatif mais putain de bordel de merde il est GRAND Monsieur Francis. Et en plus je crois qu'il se fait le record à une minute.
Ci dessous quelques infos, heureusement que je ne bosse pas aujourd'hui, j'ai l'impressions d'avoir régaté toute la nuit.

Les temps de Francis Joyon sur IDEC Sport

Passage de la ligne à :
03h21'47'' TU
23h21'47'' Heure locale
04h21'47'' Heure métropole
Nouveau record : 7jours 14h 21mn 47sec (et sans prendre de douche chaude)
Temps amélioré de 46minutes et 45 secondes (on était tellement pris par le direct qu'on ne regardait plus le record).
4367 milles parcouru à une moyenne de 23,95nds

A lire et a savourer cette extrait copier sur "Idec sport Sailing" le site officiel du trimaran, pour les béotiens, je vous sousligne là où c'est vraiment à se pisser dessus pour les amateurs d’euphémisme.

Francis passe à l’offensive
C’est alors que Francis, jusqu’alors tout en prudence et en retenue, lâchait littéralement les chevaux, poussant le curseur de la performance dans des sommets rarement usités sur son trimaran, y compris en équipage lors de son Trophée Jules Verne victorieux. « Je suis en permanence au dessus des polaires du bateau » avouait-il avec candeur, tellement en confiance, et plus que jamais animé de l’envie de donner son maximum sur ce sprint transatlantique.
Macif à la peine, avantage IDEC-SPORT
Mais à mi-parcours, son débours envers le trimaran volant Macif avait pris un certain embonpoint, plus de 120 milles. Plus que jamais, Francis appuyait sur l’accélérateur. Les chiffres confirmaient vite un sentiment partagé avec sa cellule de routage, Christian Dumard et Guénolé Gahinet ; François Gabart a un souci, qui empêche visiblement son maxi trimaran de « voler », et d’infliger à IDEC-SPORT la « punition » annoncée. Mieux, à fond sur les réglages, en permanence à la barre, oublieux de son sommeil et ne s’alimentant qu’à la faveur de ce qui se trouvait à portée de main, Francis commençait à grignoter son retard. D’abord d’imperceptible manière, puis à grandes brassées de milles qui le portaient à 24 heures de l’arrivée, à moins de trente milles de son adversaire.

Quelque mots de Francis le 09/11 dans un des rares moments d'échanges pour saisir l'humour de ce qui est écrit ci dessus:
« Le sommeil, comme l’alimentation, c’est un peu n’importe quoi en ce moment ! »
"(...) Je barre beaucoup sous un chaud soleil d’alizé. Je mesure ma chance d’être là, de pouvoir naviguer comme j’aime le faire. Le bateau est en bon état et le bonhomme aussi. Nos foils, à 30 noeuds de vitesse, constituent une réserve de puissance étonnante. Ils sont faits pour la très haute vitesse. Le flotteur décolle, mais IDEC SPORT ne fait plus le fou… C’est un jeu d’équilibriste à la barre. »

Enfin "ben veulà comment qu'c'est" et pis c'est tout.

4 commentaires:

  1. C'est pas un touriste le pote du Pierro !
    Bravo à lui et à son équipe...

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  2. Vue la taille de l'équipe ça ne vas pas me prendre trop de temps. Un sportif qui a des valeurs et qui les fait passer avant tout c'est rare et tellement bien quand ça arrive. Rien à voire avec ces ministérieu de jeunesse et sport ou ces abrutis fédérationniste qui nous bassine avec le courage , la volonté du dépassement et la méritocratie et qui cautionne le fric avant tout, le dopage et l'élitisme. Alors quand y a un pure, dans un domaine que vous aimez et qu'en plus vous le connaissez alors en toute objectivité (et là je ne plaisante pas) vous ne pouvez qu'être touché quand la grâce l'atteint.
    Juste pour dire à quelle point ça fait du bien.

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    1. En meme temps il a pas fait la traversee avec un chalutier , j'y connais pas trop mais ca le fait ca coque de noix ... ca n'enleve rien aux qualites du marin hein te faches pas Pierro

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  3. Du grand Bonhomme, de l'équipe... ça fait du bien pas les temps qui rament, eux... Bravo, à l'occasion, passez par la Reyssouze pour boire un coup !

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