mardi 3 novembre 2020

On a vus ça

C'était du temps ou on pouvais rouler mêmes sous la pluie. On est allé voire cette superbe expo sur Bilal. On en a profité pour retrouver les traces du Mouette's Breizh Tour 2019. C'était beau ça roulais, on voyais les amis, on se cultivais...


                    Enki Bilal en vert tendre pour la fin de sa trilogie Animal'z

 À la croisée des arts, des cultures, des temps, des mondes et des sociétés, réels ou fictionnés, son oeuvre se parcourra dans l’exposition, autour des grands thèmes qui s’y déploient. Dessins, peintures, films, écrits, seront présentés, depuis ses débuts dans la bande dessinée dès les années 70 jusqu’à ses oeuvres les plus récentes et, pour certaines inédites, réalisées pour Landerneau, comme la série qu’il prépare en écho avec le célèbre tableau de Picasso, Guernica.


« Maîtrisant les supports artistiques les plus diffusés, du cinéma à la bande dessinée, Enki Bilal a largement participé à l’éveil politique d’une génération, qui a su traverser les murs de la guerre froide et dénoncer les excès d’un capitalisme prédateur sur notre environnement. Il nous interroge aujourd’hui sur l’avenir d’une humanité qui aurait confié sentiments et libertés à des robots et algorithmes. » 

Michel-Édouard Leclerc


« Exposer ses oeuvres, c’est exhiber un peu de sa mémoire cachée. »
Enki Bilal


« La vision d’Enki Bilal est réaliste et fantastique, pessimiste et terrible, profondément marquée par l’Histoire et d’une force rarement exprimée. Les mises en relation dans l’exposition avec des exemples de toutes les époques témoigneront de ces mêmes préoccupations : la monstruosité chez Hiéronymus Bosch et Joel‑Peter Witkin, l’horreur de la guerre chez Jacques Callot et Francisco de Goya, le fantastique chez Gustave Doré et Alfred Kubin, le machinisme chez Man Ray et Lewis Hine, l’hybridation chez Orlan et Tony Oursler. Il y a aussi plus d’un rapport entre l’oeuvre d’Enki Bilal et celle de Francis Bacon. En même temps seront projetés des extraits de films de Fritz Lang, de Ridley Scott,de David Cronenberg.

D’“Enki Bilal”, une épopée dans l’Histoire où tout est relié, le passé, le présent et le futur. »

Serge Lemoine

 

Commissaire en chef de l’exposition, Serge Lemoine
Professeur émérite de l’Université de la Sorbonne (Paris), ancien président du musée d’Orsay et ancien directeur du musée de Grenoble, il a publié de nombreux livres et articles sur l’art des XIXe, XXe siècles et l’art contemporain et organisé de nombreuses expositions en France et dans le monde.

Scénographie Jean-Julien Simonot

Enki Bilal_Le Sommeil du Monstre, planche 18_case 1_1998_Collection particulière

Enki Bilal, Le Sommeil du Monstre, planche 18 case 1, 1998 - Atelier de l'artiste

 

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