mardi 28 mai 2013
dimanche 26 mai 2013
indélebile
Pour signaler les plongeurs aux autres bateaux, depuis des années le code international c'est le carré blanc avec le bleu retiré d'un quart.
Mais historiquement la Croix de Saint André reste en vigueur pour la plupart des pratiquants de la mer.
CF visuel ci dessous:
Dans plein de pays de la planète ils y placent les deux pour être tranquilles.
Ben dans ma nouvelle vie que j'ai, je reste marqué par l'ancienne.
Au taf ils m'appellent le plongeur parce que j'ai pas peur de l'humidité et que je pleure quand il fait chaud...
ben j'ai mieux, en rentrant de la marée j'avais la marque
Mais historiquement la Croix de Saint André reste en vigueur pour la plupart des pratiquants de la mer.
CF visuel ci dessous:
Dans plein de pays de la planète ils y placent les deux pour être tranquilles.
Ben dans ma nouvelle vie que j'ai, je reste marqué par l'ancienne.
Au taf ils m'appellent le plongeur parce que j'ai pas peur de l'humidité et que je pleure quand il fait chaud...
ben j'ai mieux, en rentrant de la marée j'avais la marque
samedi 25 mai 2013
vendredi 24 mai 2013
lundi 20 mai 2013
Dans mon garage
dans la nouvelle vie que j'ai, j'ai pris d'ènormes résolutions.
Je prend en charge la mécanique du ménage (ça c'est fait),
me reste à finit un bateau débuté en 2011
et à masquer des imperfections monstrueuses qui traine à la maison...(penser à prévenir Jean-Fran que les Aliens sont aussi en 56)
Je prend en charge la mécanique du ménage (ça c'est fait),
me reste à finit un bateau débuté en 2011
et à masquer des imperfections monstrueuses qui traine à la maison...(penser à prévenir Jean-Fran que les Aliens sont aussi en 56)
Il Pleut, mais on va pas se laisser aller
Malgré la pluie, un aperçu des Alpes coté Suisse...
La Vallée du Rhône en toile de Fond
La Vallée du Rhône en toile de Fond
Bonus à celui qui trouvera la marque et le type de la voiture de droite !
samedi 18 mai 2013
vendredi 17 mai 2013
Hommage à Perec
Je me souviens...
Je me souviens des araignées dans la douche.
je me souviens des potes qui me disaient: "elles t'attendent dans la douche".
Je me souviens que parfois elles étaient cuites.
Je me souviens en Mai à la nuit de préparer la mayo.
Je me souviens des chasses ou je restait à la côte de trop avoir plongée en bloc (boutéille) et regarder les amis en préparant le feux.
Je me souviens de dire "l'année prochaine on s'en fait une".
Je me souviens du gout des mousses (pour les ceusses qui connaissent).
Je me souviens des lundis soir offert par les amis...
Je me souviens de manquer de vin blanc.
Je me souviens de nous dire: "celles là, on les finira demain".
Je me souviens de me dire, " de là on vois bien Groix"
Je me souviens de voir F10 caller.
C'était mieux avant, y aller en payant son essence, obliger de mettre sa combi, d'en offrir aux autres, les faire cuire, et se taper la vaisselle, tout ça pour de vulgaires bestioles qui n' attendent que de se faire ramasser par beau temps et mer bleu alors que je n'ai même pas atteins mon top niveau en apnée...et en plus attendre F10...
Alors j'ai fait la vaisselle
(pour un peu je vidais le cendrier).
Je me souviens des araignées dans la douche.
je me souviens des potes qui me disaient: "elles t'attendent dans la douche".
Je me souviens que parfois elles étaient cuites.
Je me souviens en Mai à la nuit de préparer la mayo.
Je me souviens des chasses ou je restait à la côte de trop avoir plongée en bloc (boutéille) et regarder les amis en préparant le feux.
Je me souviens de dire "l'année prochaine on s'en fait une".
Je me souviens du gout des mousses (pour les ceusses qui connaissent).
Je me souviens des lundis soir offert par les amis...
Je me souviens de manquer de vin blanc.
Je me souviens de nous dire: "celles là, on les finira demain".
Je me souviens de me dire, " de là on vois bien Groix"
Je me souviens de voir F10 caller.
C'était mieux avant, y aller en payant son essence, obliger de mettre sa combi, d'en offrir aux autres, les faire cuire, et se taper la vaisselle, tout ça pour de vulgaires bestioles qui n' attendent que de se faire ramasser par beau temps et mer bleu alors que je n'ai même pas atteins mon top niveau en apnée...et en plus attendre F10...
Alors j'ai fait la vaisselle
(pour un peu je vidais le cendrier).
A contre sens
Délation pour les petites économies placées à l'étranger, taxation des plus-values, imposition à 75 % pour les hauts revenus, baisse des investissements, chute de la consommation, hausse de la côte de popularité de Mélanchon... Bien heureux de ne plus-être patron. (En plus le mien (de patron) m'a annoncé qu'il me gardais à l'année (on ne dis pas cdi dans la marine). Ne me reste plus qu'à aller à la section syndicale pour prendre une carte (pas de pêche)).
vendredi 10 mai 2013
Bretagne terre de tradition...
Les grandes obsessions desprogiennes...
Le racisme
Les rues de Paris ne sont plus sûres.Dans certains quartiers chauds de la capitale, les Arabes n’osent plus sortir tout seul le soir.
Tenez, mon nouvel épicier, M. Rachid Cherquaoui, s’est fait agresser la nuit dernière dans le XVIIIé.
J’aime bien M. Rachid Cherquaoui.
Il est arrivé dans le quartier il y a six mois.
Il venait de racheter le fonds de commerce de M. et Mme Lefranc qui périclitait.
Il faut dire que, pendant les heures d’ouverture de l’épicerie, Mme Lefranc se faisait pétrir par le boulanger.
Tandis que M. Lefranc en profitait pour aller boucher la bouchère.
Le reste du temps l’épicier se ratatinait sur des enfilades de ballons de muscadet, au Rendez-vous montmartrois de la rue Caulaincourt, en compagnie de M. Leroy, le boucher.
Les deux hommes s’estimaient mutuellement.
Outre qu’ils vaquaient aux mêmes trous, ils avaient en commun une certaine idée de la France faite à la fois de fierté municipale, de foie régional et de front national.
Une haine tenace pour les grandes surfaces, les étrangers et l’eau minérale les rapprochaient encore.
Chaque soir, quand M. et Mme Lefranc réintégraient enfin leur commerce à l’heure de Collaro, ils se dépêchaient de fermer la boutique pour ne pas rater Bouvard.
Tant et si bien que les clients, lassés de poireauter aux poireaux, avaient fini par reporter leurs instincts légumiers crépusculaires vers le supermarché.
« Femme, dit un soir M. Lefranc, sur un ton solennel qui ne lui était pas coutumier, nous sommes pris à la gorge par le gros à la solde de l’étranger. Nous allons devoir vendre l’épicerie. »
Mme Lefranc opina du sous-chef car c’était une femme réservée.
Hélas, l’épicerie, forcément, personne n’en voulait.
À quelque temps de là, alors qu’il glougloutait ses petits blancs en maudissant le Maghreb, Vichy St-Yorre et les établissements Mammouth, M. Lefranc vit venir à lui un petit homme bien mis, quoique de style relativement basané.
« Bonjour, Monsieur, dit le petit homme. Vous êtes bien M. Lefranc ?
-Qu’est-ce qu’il veut, ce melon ? lança M. Lefranc, prenant la salle à témoin de l’outrecuidance de l’intrus.
- Je vous prie de m’excuser, mais je ne suis pas un melon. Je suis épicier, dit le petit homme. Je m’appelle Rachid Cherquaoui. J’ai vu que vous cédiez votre bail. Ça m’intéresse.
- Merde alors, dit M. Lefranc en tapant sur la table. Ça me ferait vraiment chier de voir un fainéant de bicot dans mon magasin. Plutôt crever. »
Après s’être ainsi brillamment exprimé, M. Lefranc se dit qu’il ne tomberait jamais deux fois sur pareil gogo.
Le lendemain, en toute discrétion, il signait la cession de son bail à M. Rachid Cherquaoui.
Puis il prit le train à Montparnasse pour aller finir ses jours en Morbihan dans sa villa, Ker Mein Kampf, en compagnie de Mme Lefranc qui se consolait de son ultime étreinte dans le pétrin en caressant déjà le projet de baratter le crémier de la rue du Varech de Quimperlot-les-deux-crêpes.
On n’entendit plus jamais parler d’eux.
Dans le quartier, nous sommes très contents du nouvel épicier.
Pour les fainéants, c’est incroyable de voir à quel point les épiciers arabes se lèvent tôt et se couchent tard. C’est à se demander quand ils regardent les jeux de 20 heures.
Pour nous, c’est vraiment pratique.
Le dimanche soir, par exemple, M. Rachid ne ferme jamais l’épicerie tant que le quartier n’est pas rentré de week-end. Dimanche dernier, je suis allé chercher une salade et un pain de mie à 9 heures du soir passées. C’était encore ouvert.
Il était en train de jouer aux dominos avec un autre Marocain qui lui ressemblait beaucoup.
« C’est mon frère Mohamed. Mohamed, je te présente un client très gentil. » (Je suis très gentil.)
Je dis :
« Bonjour Monsieur Mohamed. Vous êtes aussi du quartier ?
Oui, Monsieur. Je viens de racheter la boucherie de la rue Lamarck.
La boucherie de M. Leroy ? » (Je m’étonnais que M. Leroy, qui avait la même fierté, le même foie et le même front que M. Lefranc, ait consenti lui aussi à céder son commerce à un individu de type non gaulois vachement prononcé.)
« Au début, il a fait des difficultés, reconnut M. Mohamed. Il a dit qu’il ne traitait pas avec les melons.
»Je lui ai dit : « Monsieur Leroy, on vous aura mal renseigné ; je ne suis pas un melon. Je suis blanchisseur. »
» Il a gueulé : « Quoi, ma boucherie ? Pour en faire un pressing Y sont pas bien, ces ratons ! »
» Et moi j’ai dit : « Je ne suis pas un raton, Monsieur Leroy, je vous dis que je suis blanchisseur. Raton laveur, à la rigueur si vous y tenez… » Alors bon, il m’a foutu dehors.
» On a signé le lendemain. »
Je me rappelle que ce dimanche soir-là, avant de me laisser repartir avec mon pain et ma laitue, M. Rachid avait tenu à nous faire goûter un petit sancerre blanc de l’année, qu’il venait de recevoir. Encore un peu vert, mais très fruité.
Lui-même ne s’en était servi qu’un tout petit fond de verre, par politesse, pour trinquer.
Comme il dit : « Faut que je fasse attention. Je suis moitié musulman, moitié diabétique. »
Mais moi, je sais bien qu’il préfère les bordeaux rouges…
Ce matin, pour la première fois depuis six mois, le rideau de fer de l’épicerie Cherquaoui est resté baissé.
M. Mohamed, dans tous ses états, m’a appris que son frère venait d’être hospitalisé avec dix points de suture son visage.
Il avait été attaqué au couteau, à la nuit tombée. Par des inconnus. Alors, M. Mohamed et moi sommes allés chez le fleuriste d’à côté faire l’acquisition d’une poignée d’anémones.
Et je l’ai accompagné à l’hôpital.
Les rues de Paris ne sont plus sûres.